
Le
pouvoir de la visualisation n’est plus à démontrer. Le pouvoir de la
visualisation a été étudié scientifiquement dans de nombreux domaines,
tels que :
le sport de haut niveau, l’expression artistique
la thérapie des addictions et des phobies,
la préparation aux examens,
l’apprentissage des élèves (qu’il s’agisse de compétences techniques ou d’acquisition de savoirs).
De nombreuses études scientifiques attestent de résultats probants et surprenants…
Selon l’Institut des neurosciences de l’Université McGill, le pouvoir de
la visualisation, combinée à la répétition mentale d’une action ou d’un
mouvement sans bouger la moindre partie de son corps provoque des
résultats spectaculaires, aussi bien en termes
de performance pendant l’action, que de récupération après l’effort. En
effet, notre cerveau ne fait pas la différence entre un geste réalisé
physiquement et le même geste réalisé mentalement.
Ainsi, pratiquement tous les
membres de l’équipe olympique canadienne en 1998 disaient utiliser au
moins une fois par jour des procédures de répétition mentale par
imagerie. Chacune de ces séances durait en moyenne
12 minutes. Le pouvoir de la visualisation du mouvement, en plus
d’améliorer l’efficacité de celui-ci et de permettre au corps de
récupérer, influençait positivement la confiance, la concentration et la
motivation.
En fait, les cellules du système
immunitaire, les lymphocytes et les cellules du systèmes nerveux qui
sont reliées directement au cerveau, communiquent entre elles. On
constate que la pensée provoque de minuscules changements
dans l’activité des cellules du système immunitaire.
Ainsi, le Stress rallonge les
temps de guérison, en réduisant le fonctionnement du Système Immunitaire
et en augmentant la concentration du Cortisol dans le sang. A
l’inverse, des expériences ont été faites sur des
méditants expérimentés, qui ont prouvé qu’ils guérissaient plus vite et
résistaient mieux au stress et aux maladies.
Les médecins ont ensuite inventé
des protocoles qui utilisaient le pouvoir de la visualisation pour
participer à la lutte contre le cancer. On a pu apprendre comment des
femmes atteintes du cancers du sein visualisaient
leur tumeur comme un monstre hideux qui se tortillait dans une cage, et
qui se désintégrait progressivement sourd le feux d’un rayon de pensée
positive de joie et de confiance…
On s’est rendu compte en
étudiant les effets de disputes sur des couples que les tensions
relationnelles font baisser l’immunité. On a démontré également que les
femmes sont plus cruellement affectées par une dispute
et que les effets sur elles durent plus longtemps…
Les effets du stress chronique,
des tensions jour après jour, s’inscrivant durablement sur le
métabolisme, finissant par provoquer du découragement, de la fatigue, de
la dépression et des maladies diverses.
Il existe deux types de visualisation : réaliste et symbolique.
La visualisation réaliste
suggère des images réalistes d’une situation, généralement tirées de
votre quotidien. Cette scène peut inclure des gens (connus ou inconnus),
des lieux, des ambiances, des sensations, des saveurs,
des odeurs, ou toutes références mentales qui vous aident dans votre
processus. Mais ils sont extraits de votre expérience réelle.
La visualisation symbolique,
recourt aux symboles et aux archétypes : s’imaginer enveloppé de
lumière, rencontrer un mentor, contempler un paysage conté
émotionnellement pour vous (si par exemple un sommet représente
la réussite, oui le bord de mer vous procure une sensation de
vastitude).
Chacun est différent, et chacun
doit trouver la technique ou l’approche qui lui convient le mieux.
Chaque pratique doit donc être adaptée aux besoins et objectifs de
chacun. Mais, le pouvoir de la visualisation peut
être stimulé à travers des séances qui durent généralement entre 10
minutes et une heure environ.
Il vous faut d’abord choisir sur quoi vous allez faire travailler le pouvoir de la visualisation.
Ensuite construisez le contenu
de votre visualisation. Vous pouvez le faire de façon simple comme dans
notre premier exemple, ou de façon plus élaborée comme dans le second.
Descartes avait déjà pointé le force des images mentales
Cette image empruntée au célèbre
penseur Descartes illustre bien le pouvoir de la visualisation sur nos
émotions et nos sensations :
Que se passera-t-il si vous
étiez obligé de marcher sur une planche de 20 mètres de long et de 20
centimètres de large posée à 100 mètres de haut entre les 2 tours d’une
cathédrale ?
Et imaginez maintenant ce que vous ressentiriez si vous marchiez sur la même planche, mais simplement posée sur le sol ?
Dans le premier cas, vous
anticipez la chute et vivez un mauvais moment, incapable d’avancer face
au danger que représente le vide.
Dans le second cas, vous voyez que c’est facile et vous êtes capable de faire la traversée.
Cet exercice démontre que votre imagination est plus forte que votre volonté pour déterminer vos actes.
Émile Coué, à ce propos, disait
ceci : « L’insomniaque veut dormir comme l’alcoolique veut quitter son
état, mais cette volonté ne suffit pas. Il ne s’agit pas de vouloir
guérir, mais de s’imaginer guéri ».